L'histoire des nains.




  Cette premièrement partie est tiré du livre de règle de Warhammer JdR, elle replace la civilisation naine dans l'histoire du Vieux Monde.
  Suivent ensuite le résumé de La guerre de la barbe qui sépara les elfes et les nains, et un extrait des suppléments de la trilogie de Tolkien : " Le Seigneur des anneaux ".

L'HISTOIRE DES NAINS DANS LE VIEUX MONDE :

    Les nains furent les second à entamer leur migration vers le nord lorsque la planète commença à se réchauffer et que les forêts recouvrirent le Vieux Monde. Lorsqu'ils y arrivèrent, les Elfes avaient, depuis longtemps, gagné les Terres que les anciens Slanns leur avait attribuées. Les nains se répandirent tout au long de la chaîne de montagne qui plus tard, reçut le nom de Montagne du Bout du Monde. Elle s'étend depuis les terres tropicales du sud, jusque loin vers le nord, au delà des limites du Vieux Monde. Au cours de leur migration vers le nord, les nains creusaient des tunnels dans les montagnes. Au début ils vivaient dans les grossières grottes naturels puis, massivement, ils se mettaient à creuser des abris dans le roc et, parfois, de grandes forteresses de pierre partiellement à l'air libre et partiellement souterraines. Les nains n'avançaient pas " en masse " vers le nord, mais s'installaient graduellement ce qui fait que les premières citadelles n'étaient jamais abandonnées. Toute la zone montagneuse constituait donc un unique territoire, de vaste taille.

    La chute des anciens Slanns se produisit alors que la race naine n'en était qu'à l'aube de sa civilisation, c'est pourquoi beaucoup de nains laissent apparaître un comportement chaotique indubitablement causé par l'effet mutant des pluies de protomatière du chaos. De la même façon, la civilisation naine a grandi alors que les nouveaux Dieux du monde étaient déjà en place, les nains n'ont donc jamais bénéficier du contrôle qu'en avaient les elfes. Néanmoins, les nains constitué déjà une race évoluée lorsque les elfes revinrent sur le Vieux Monde et ils étaient spécialement compétent dans la construction, le travail des métaux et dans l'art de la guerre. Déjà ils avaient rencontré et battu d'innombrables créatures du chaos et ils avaient entamé leur guerre éternelle contre les gobelins et les orques ( quoique certains pensent que les gobelins et autres créatures apparentées, soient issues d'un mélange mutant de descendants de nains et d'elfes sous l'influence des pluies de matière du chaos, d'autres envisagent la possibilité que ces êtres maléfiques soient entrés dans le monde lors de l'effondrement des portails ).

    Les nains bénéficièrent énormément de la civilisation plus ancienne des elfes et, des idées contre des biens, un sain échange s'établit entre ses deux races qui se développaient de concert tout en maintenant les créatures du chaos à distance. Avant que la guerre de la barbe oppose les deux races, les nains avaient bénéficié d'une prospérité massive et leur population s'était considérablement accrue. De gigantesques cités furent bâties dans les Montagnes du Bout du Monde et de gigantesques trésors furent constitués par le travail des pierres précieuses que les nains extrayaient de leurs mines, lesquelles s'étendaient à des kilomètre sous la surface. Mais tout cela fut perdu lors de la guerre issue de la rivalité croissante entre les Elfes et les nains.

    A la fin de la guerre, lorsque les elfes abandonnèrent le Vieux Monde, les nains se retrouvèrent incapables de maintenir leur vaste royaume. Une par une leur citadelles tombèrent aux mains des gobelins et de leurs alliés. Le coupe de grâce leur fut porté il y a 4 000 ans ; lorsqu'une activité volcanique massive détruisit beaucoup des forteresses qui restaient aux mains des nains et qu'elle couvrit les terres de l'est d'un épais nuage de fumée et de cendres, qui, éternellement, obscurcit la lumière du soleil. On considère comme improbable que cette catastrophe volcanique ait pu avoir des causes naturelles car elle combla trop bien les desseins des forces des ténèbres.

A la suite de la ruine des nains, les Montagnes du Bout du Monde furent infestées par toutes sortes de créatures du mal, y compris des démons de l'espace intermédiaire que les gobelins vénéraient comme des Dieux.

    Mais les nains n'étaient pas totalement détruits quoique leur puissance ait été singulièrement réduite. Les communautés dispersées qui restaient dans les Montagnes furent forcées à un combat perpétuelles contre les gobelins. C'est cette époque que l'on évoque sous le nom de Guerre Gobelines. L'une des cités survivantes en est Karaz-a-Karak, le plus grand domaine des nains, situé bien au nord de la zone principale d'activité volcanique. Certains nains abandonnèrent les Montagnes du Bout du Monde et installèrent de nouveaux royaumes dans les Montagnes Grises.

LA GUERRE DE LA BARBE ( TIREE DU MAGASINE WHITE DWARF)

        S'il partageait le sang de son père, Caledor le Second ne possédait pas son bon sens et sa sagesse. Le jeune Roi Phénix était irréfléchi, impétueux et orgueilleux, son bras était puissant, mais Ulthuan aspirait à la stabilité et n'allait pas trouver en lui la parcimonie et la mesure qui aurait été nécessaire.

    Aux premiers temps de son règne, les routes commerciales coupées lors de la guerre civile redevinrent praticables. Les nains étaient à l'apogée de leur gloire et le savoir de leurs maîtres des runes plus étendu que de nos jours. L'acier des nains était le meilleur qui fut au monde et leurs jouets mécaniques faisaient la joie des enfants elfes. De grandes galeries souterraines liaient les forteresses des nains qui, se croyant à l'abri de tout danger, savaient mal de quelle période agitée sortaient leurs alliés d'alors.

    Durant le temps où les elfes d'Ulthuan nouaient des liens d'amitié avec les nains, Malékith le Roi Sorcier continuait de ruminer sa vengeance contre le Roi Phénix. Déguisés en guerriers d'Ulthuan, des elfes noirs lancèrent brutalement des attaques sur les caravanes et les convois commerciaux, massacrant un grand nombre de nains et s'emparant de leurs biens. Le soupçon tomba tout naturellement sur les hauts elfes.

    Le roi Gotrek exigea réparation. Lorsque la nouvelle de cette demande parvint à Caledor, sa réponse fut immédiate et dénuée de diplomatie : il fit envoyer un message clamant qu'un Roi Phénix ne répondait pas aux exigences et qu'il n'accédait qu'aux suppliques. Les nains sont un peuple fier et ombrageux, suggérer à leur Haut Roi de supplier pour obtenir quelque chose état aussi insultant que de lui proposer de se raser la barbe. Sa réponse fut donc de faire dire à Caledor qu'il ne suppliait ni les dieux ni les elfes et d'exiger cette fois pour cette insulte le double de la réparation initialement demandée. Caledor renvoya l'ambassadeur nain chez lui avec la barbe rasée et un message disant que si Gotrek voulait réparation, il n'avait qu'à venir se servir lui-même en Ulthuan. Durant tout ce temps, les agents de Naggaroth semaient la discorde partout dans le Vieux Monde. Maintenant qu'il en était de l'honneur, il n'y avait plus qu'une issue possible : la guerre.

    Les armées naines marchèrent contre la cité portuaire de Tor Alessi ( aujourd'hui L'Anguille en Bretonie ) et l'assiégèrent. Le Roi Gotrek jura qu'il obtiendrait son or quitte à se payer en sang elfique, ou se raserait la tête s'il échouait. Un tel serment était lourd de sens : son ambassadeur, n'ayant pu supporter de vivre sans barbe, était devenu un Tueur et les nains étaient déterminés à ne pas condamner leur roi au même destin.

    Apprenant l'attaque des nains, Caledor fut outré et envoya sur-le-champ une expédition secourir Tor Alessi. Ses conseillers furent consternés de voir s'éloigner les voiles des immenses navires, car ils redoutaient que l'envoi d'un tel ost de guerre ne laisse l'île d'Ulthuan sans défense. Caledor, qui considérait que ces craintes n'avaient aucun fondement, leur opposa une rage folle.

    Sur le Vieux Monde, la guerre s'enlisa, aucun camp n'était assez fort pour écraser l'autre. Les forteresses des nains étaient proprement inexpugnables. Les nains, qui étaient résolus, vigoureux et refusaient d'admettre leur défaite même si cela devait leur coûter la vie, ne ressemblaient à aucun des adversaires précédents des elfes. Leur fureur n'était pas celle des hordes du Chaos, leur incroyable ténacité était couplée d'un savoir militaire considérable et d'un sens de la tactique consommé. Pour leur part, les furent stupéfaits de la puissance des armées elfiques, n'ayant jugé la force d'Ulthuan que par celle d'une de ses provinces mineures. Les pavés de chevaliers en armures et d'infanterie disciplinée n'étant pas ce à quoi ils s'attendaient. Cependant, en véritables nains, ils n'étaient pas prêts à reconnaître une erreur d'appréciation.

    Cette guerre engendra un héritage de haine et d'amertume qui devait durer des millénaires. En réponse à l'épisode de la barbe rasée, les nains abattirent des forêts entières. Les deux camps s'affrontèrent jusqu'à avoir engagé contre l'autre pratiquement toutes leurs réserves militaires. Lassé de leur manque de résultats, Caledor Le Second congédia ses généraux pour prendre lui-même la tête des opérations. Cette erreur fut la dernière qu'il commit. Lors du quatorzième siège de Tor Alessi, il chargea droit vers le coeur de l'infanterie naines et fut occis par le Roi Gotrek qui arracha la Couronne du Phénix de son cadavre en compensation pour l'insolence des elfes.

    Les nains se retirèrent en clamant que leur honneur était sauf et refusèrent de répondre à toutes les demandes des elfes pour récupérer la couronne. Gotrek leur fit savoir que s'ils la désiraient, ils pouvaient toujours venir se servir à Karaz-a-Karak.

    Alors même que les elfes rassemblaient une armée pour aller assiéger la capitale des nains, la nouvelle se répandit que les elfes noirs avaient une fois de plus envahi Ulthuan. Les plans du Roi Sorcier avaient porté leurs fruits.

    La Couronne du Phénix repose à ce jour sous les grandes voûtes du Pic Eternel, source de ressentiment entre les deux races. Les nains en réfèrent aux elfes en les nomment " briseurs de serments " et " tondeur de barbes ", étant eux-mêmes traités de voleurs. Ce fut une guerre mesquine et inutile, mais le pire était encore à venir.

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